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Articles - Novembre 2012

​Brest - OM : Démarrer une série !

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Marseille ne veut pas douter. Humilié au Vélodrome mercredi par Lyon (1-4), l’OM ambitionne de repartir de l’avant dès dimanche à l’occasion d’un déplacement à Brest, à 14 heures, dans le cadre de la 15e journée de Ligue 1. La tâche qui attend les Phocéens s’annonce toutefois ardue, la formation bretonne ayant fait de son antre de Francis-Le Blé une citadelle imprenable cette saison.

L’OM va devoir se méfier. A l’heure de se lancer à la conquête d’un village d’irréductibles Bretons, la confiance est érodée au sein des légions phocéennes. Malgré une situation comptable pour le moins confortable (26 points), la rencontre en retard de la 10e journée disputée face à l’Olympique Lyonnais, mercredi, est venu rappeler à Marseille ses limites actuelles. Surclassés par des Gones virevoltants (1-4), les protégés d’Elie Baup, qui avaient l’occasion de reprendre les commandes du championnat, ont connu une réelle désillusion face à un concurrent direct au haut du tableau.

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Plus généralement, cette claque apparaît comme le révélateur de la période délicate que traverse les Olympiens depuis plusieurs semaines. La victoire au forceps décrochée face à Lille (1-0) a en effet bien du mal à éclipser les carences entrevues et sanctionnées par des résultats en demi-teinte en Ligue 1 ainsi que des éliminations prématurées en Coupe de la Ligue et en Ligue Europa. Le manque de profondeur d’un effectif touché à des postes clés, notamment en attaque, et le rendement insuffisant de certains éléments expliquent en grande partie ces difficultés. Alors que la tension commence à être palpable sur la Canebière, avec notamment l’ "affaire" concernant le président, Vincent Labrune, l’OM a l’occasion de se remettre dans le droit chemin, dimanche, mais sait pertinemment que sa marge de manœuvre sera réduite sur les terres de Brestois soucieux de préserver leur invincibilité à domicile.


Mandanda: "Un sacré défi"

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Les Bretons abordent en outre ce rendez-vous avec assurance. Les joueurs dirigés par Landry Chauvin, inexistants hors de leurs bases depuis la reprise des hostilités, viennent en effet de glaner leur premier point à l’extérieur le week-end dernier à Reims (0-0). Beaucoup plus en verve sur sa pelouse (5 victoires, 1 nul pour le 3e meilleur bilan à domicile de Ligue 1), le SB29, malgré l’absence de son meilleur artificier Eden Ben Basat (5 réalisations), suspendu, entend bien poursuivre cette bonne série face à des Marseillais ne s’étant jamais imposés à Francis-Le Blé dans leur histoire (3 nuls, 6 défaites).

Steve Mandanda, le capitaine phocéen, s’attend ainsi à une partie difficile, évoquant sur le site du club un "sacré défi", mais escompte malgré tout une réaction d’orgueil de la part de son équipe: "On se doit de relever la tête et aller faire un résultat à Brest pour coller le peloton de tête. On est forcément marqué par ce genre de défaite (contre Lyon ndlr) mais le plus important est de voir ce qu’on met après, poursuit le gardien de but international. Soit on reste abattu et on va à Brest en reculant et ça risque d’être compliqué pour nous. Soit on fait preuve de caractère et on essaie de montrer un autre visage pour remporter ce match". Bien conscient qu’une nouvelle contre-performance pour conclure cette semaine pourrait être de nature à plomber les ambitions marseillaises sur le moyen terme.

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​OM 1-4 OL : L'OM humilié !

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Mercredi soir, en match en retard de la 10e journée de Ligue 1, l'Olympique de Marseille est tombé de haut en étant corrigé (1-4) à domicile par l'Olympique Lyonnais. Eux qui rêvaient d'une place de leader avec trois points d'avance sur le Paris Saint-Germain, les Ciel et Blanc ont finalement été mis face à leurs lacunes, connues mais si délicates à corriger. Et pour ajouter à cela, certains joueurs sont complètement passés au travers.

Le choc attendu n'a pas eu lieu... Mercredi soir, la lutte pour le fauteuil de leader du championnat de France entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais, dans une rencontre en retard de la 10e journée de Ligue 1, a tourné court. Rapidement, les Gones ont conquis le Vélodrome pour livrer une prestation particulièrement aboutie, pleine de vie, de jeu et de réalisme. Tout l'inverse du cancre de la soirée, un club provençal aux abonnés absents et dépassé dans tous les compartiments du jeu.


Kaboré de mal en pis

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Trois jours après une rencontre déjà mitigée d'un point de vue collectif mais terminée par un succès (1-0) contre le Losc Lille, l'OM a cette fois explosé contre les troupes de Rémi Garde. Et si l'ampleur du score (1-4) fait penser à une correction, dans le jeu, la sonnette d'alarme ne mérite pas encore d'être tirée. Des garçons comme Mathieu Valbuena, Loïc Rémy, auteur d'une entrée avec un but à la clef, Jordan ou André Ayew, ont su rester à un niveau de jeu acceptable. Mais les autres...

En défense, les latéraux ont surnagé mais la charnière a grandement laissé à désirer. Même Nicolas Nkoulou, excellent d'habitude, a éprouvé des difficultés pour contrôler Bafétimbi Gomis, Alexandre Lacazette ou Yassine Benzia. Quant à Souleymane Diawara, il a tout simplement été mauvais, directement responsable du but du break signé de la "Panthère" après une intervention manquée en pleine surface. Steve Mandanda, qui a eu du mal à démarrer sur l'action qui a amené le penalty sur l'attaquant international tricolore, et Benoît Cheyrou, crédité de la perte de balle qui amènera la banderille victorieuse de Steed Malbranque, sont eux responsables des 2e et 3e pions encaissés par l'OM. Le quatrième restera un modèle d'action collective livré par les Lyonnais...

Avec cet effectif trop juste, dépendant clairement de la forme de certains cadres au regard de la qualité des remplaçants, l'OM s'exposera tout au long de la saison à quelques déroutes à mesure que les semaines de compétition passeront et que la fatigue s'accumulera. Et lorsque qu'un Charles Kaboré est systématiquement titulaire, cela démontre bien la faiblesses des armes dont dispose Elie Baup. Encore une fois, le Burkinabé n'a pas été à la hauteur, mais peut-on seulement attendre de lui, à terme, qu'il ait le niveau réel pour évoluer au sein d'une formation amenée à jouer les premiers rôles en Ligue 1. Hasardeux à la relance, limité techniquement, faible tactiquement, l'ancien joueur de Libourne Saint-Seurin est pourtant depuis janvier 2008 à l'OM. Pour quel bilan ? Trois mois extraordinaires au printemps 2010, en mars, avril et mai terminés par un titre de champion de France. Et puis c'est tout... Mais qui faire jouer à sa place ? Où l'on reparle des limites de l'effectif marseillais, le jeune Rafidine Abdullah ne pouvant pas enchaîner les matches de ce niveau à son âge.

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​OM-OL : Passer en tête !

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Mercredi soir, à partir de 21 heures, le championnat de France lance sa dernière mise à jour de 2012 avec le choc entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais au Stade Vélodrome, match en retard de la 10e journée de Ligue 1. En plus d'être une affiche, cette opposition revêt une importance toute particulière pour les deux camps puisqu'un succès permettra de prendre la tête du classement, au nez et à la barbe du Paris Saint-Germain.

"Je ne le considère pas tel un match "bonus". Vu le résultat négatif au Stadium, il sera d’autant plus important de ne pas le galvauder". Rémi Garde plante le décor avant les retrouvailles entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais, mercredi soir au Stade Vélodrome, pour le compte d'un match en retard de la 10e journée de Ligue 1. Pas question pour les Gones ou pour leurs hôtes phocéens d'aborder cette rencontre sans pression, en s'estimant déjà heureux du classement actuel. Non, il s'agira d'un véritable choc pour l'accession au fauteuil de leader du championnat dont le vainqueur pourra profiter.

Initialement programmé à la fin du mois d'octobre, son report pour cause de vents violents avait à l'époque suscité une petite polémique, l'entraîneur rhodanien s'étonnant de la décision tardive de la Commission des compétitions. Jean-Michel Aulas avait lui été plus incisif, soulignant même: "C’est bien dommage parce qu’on était dans une spirale positive, ce qui n’était peut-être pas le cas de notre adversaire". "Si la préfecture des Bouches-du-Rhône a pris cette décision, il y a sûrement des raisons. Mais s’il y avait un problème dans les tribunes, il fallait jouer ce match à huis-clos", avait même lancé le président de l'OL.


Lisandro encore absent

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Mercredi soir, sur la cité phocéenne, des faibles pluies sont annoncées, dont de report il n'y aura point. Place au jeu, et aux enjeux de cette partie. En cas de succès à l'extérieur, les Lyonnais prendraient une longueur d'avance sur le PSG et l'OM alors qu'André Ayew et les siens, s'ils venaient à s'imposer, mettraient le club de la capitale à trois longueur et les Gones une unité plus loin. Ces-derniers n'abordent par ailleurs pas ce déplacement dans les meilleures conditions après le naufrage intervenu dimanche sur la pelouse du Toulouse Football Club (3-0). "A mon sens, Lyon possède les armes pour poser des problèmes à Marseille. Je compte sur les joueurs pour avoir une autre attitude", avance Rémi Garde sur le site officiel du club.

Et l'ancien international tricolore pourra compter sur le retour à la compétition de Michel Bastos, qui figure dans le groupe en compagnie notamment d'Anthony Réveillère, suspendu en Haute-Garonne. Lisandro Lopez a lui dû déclarer forfait, tout comme Jimmy Briand et Dejan Lovren. Des absents, il y en aura également côté marseillais puisque Morgan Amalfitano purgera pour l'occasion son deuxième match de suspension infligé par la Commission de discipline de la LFP pour sa gifle sur le Parisien Blaise Matuidi. Loïc Rémy sera lui bien présent, peut-être pour glaner un peu de temps de jeu et retrouver son football malgré la bonne forme actuelle de Jordan Ayew.

Et après la victoire acquise face au Losc Lille (1-0) dimanche, la confiance règne chez les Ciel et Blanc, même si Elie Baup préfère prévenir. "Tout peut vite basculer. On a eu une ligne de conduite par rapport au jeu de l’équipe. Il faut faire corps avec la volonté et l’envie d’aller chercher des points ensemble. On va aller le plus loin possible jusqu’à la trêve comme ça en essayant de prendre des points. Il y a huit équipes qui se tiennent et tout va très vite", rappelle l'entraîneur à la casquette sur le site officiel du club. Malgré les piqûres de rappel de leur coach, les Olympiens restent fragiles, d'autant plus lorsque les matches s'enchaînent au regard de l'effectif particulièrement réduit qui a été mis en place. Les véritables interrogation autour des champions de France 2010 relèvent donc du domaine du physique. Mais pour aller tutoyer les sommets, les 22 acteurs ou plus de cette partie sauront à n'en pas douter passer outre les petits bobos et autres faiblesses du moment.

​OM : " Jordan doit se contrôler " !

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L'Olympique de Marseille pensait sans doute avoir perdu toute sa force de frappe après la blessure d'André-Pierre Gignac face à Troyes le 21 octobre dernier, mais avec Jordan Ayew pour assurer l'intérim, le club phocéen s'est trouvé une solution de rechange efficace. Auteur de sept buts depuis le début de la saison toutes compétitions confondues, le Ghanéen a encore fait parler son réalisme en marquant face Lille dimanche dernier (1-0). Mais il a également montré son mauvais côté, en étant impliqué dans une petite échauffourée face aux Dogues. Elie Baup demande à son poulain de se canaliser.

« Jordan progresse. L'une des qualités de Jordan, c'est son tempérament. C'est quelque chose de positif même s'il doit le canaliser. Il a encore une grande marge de progression, on compte énormément sur lui, mais il y a la nature de son comportement. Il doit se canaliser et il le sait », a lancé Elie Baup en conférence de presse. Très calme en dehors des terrains, Jordan Ayew extériorise souvent sur le terrain, ce que lui reproche un peu son coach, avec qui les relations étaient légèrement tendues en début de saison.

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​OM 1-0 Lille : Elle fait du bien !

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Après avoir chuté à Bordeaux, l'OM a repris sa marche en avant en Ligue 1 en dominant le Losc (1-0), dimanche soir au Vélodrome, en clôture de la 14e journée. Réduits à dix en fin de première période après l'exclusion de Balmont (45e), les Dogues ont craqué au retour des vestiaires, encaissant l'unique but de Jordan Ayew (46e), remarquablement servi par Mathieu Valbuena. Au classement, Marseille rejoint le PSG en tête du championnat, avec une moins bonne différence de buts mais un match de plus à jouer. Ce sera mercredi soir, encore au Vélodrome, contre l'OL.

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​OM-Lille : Se remettre à gagner !

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Le Stade Vélodrome ressemblera-t-il plus dimanche soir à une vaste infirmerie ou à un hospice pour anciens cadors qu'à une enceinte de football accueillant un choc de la 14e journée de Ligue 1 ? La question mérite d'être posée tant l'Olympique de Marseille et le Losc Lille traversent actuellement une période trouble mais qui devra être mise de côté après leurs éliminations respectives en cours de semaine de la Ligue Europa et de la Ligue des champions. Phocéens et Dogues n'ont pas le choix, il faut réagir...

"C'est une bonne satisfaction, c'était important de prendre des points en Ligue des champions. On n'avait pas oublié que le match aller nous avait fait beaucoup de mal, on était très revanchards, on voulait montrer qu'on était capables de gagner ici, on l'a fait. C'est la meilleure des préparations pour le match de Marseille", commentait Rudi Garcia mardi soir, juste après le succès (0-2) de son Losc Lille sur la pelouse du Bate Borisov en Ligue des champions. L'entraîneur nordiste avait en effet pris soin de faire largement tourner son effectif en Biélorussie afin de préparer au mieux ce choc de la 14e journée de Ligue 1 prévu dimanche soir au Stade Vélodrome.

​OM 0-1 Fenerbahce : L'OM sort de l'Europe

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L'Olympique de Marseille a perdu tout espoir de se qualifier pour les 16e de finale de la Ligue Europa, jeudi soir, en s'inclinant à domicile contre le Fenerbahçe (0-1) dans le groupe C, alors que les Allemands de Mönchengladbach se sont imposés face à Limassol (2-0) dans le même temps. Le but du défenseur turc Irtegun (40e) est presque un soulagement pour une formation phocéenne à l'effectif bien trop limité pour jouer sur plusieurs tableaux.

L’équation était simple pour l’OM. Pour croire encore en une qualification pour les 16e de finale de la Ligue Europa, les hommes d’Elie Baup devaient s’imposer ce jeudi soir, avant de se tourner vers Limassol, pour un rendez-vous programmé deux semaines plus tard face à une formation chypriote étrillée 5-1 au Vélodrome. Las pour les Marseillais, le scénario parfait n’a pas survécu à cette cinquième levée de Ligue Europa. Fenerbahçe étant venu prendre les trois points dans la cité phocéenne (0-1) tandis que Mönchengladbach assurait l’essentiel devant l’AEL, au forceps (2-0).   

Mais les regrets passeront vite, certainement, pour cet OM qui n’a de toute façon pas les armes ces temps-ci pour mener de front toutes ses campagnes. Sans les cadres que sont Valbuena, Nkoulou, Gignac ou Rémy, les Olympiens se sont laissés surprendre en première période par un but acrobatique et magnifique du dénommé Irtegun, juste avant la pause, ne parvenant pas à répliquer après le repos malgré de nombreuses opportunités - parmi lesquelles cette barre transversale sonnée par Abdullah dans le temps additionnel. 


Le (mauvais) spectacle était en tribunes

Avec Barton à la baguette dans l’entre-jeu et le tandem Ayew aux avant-postes, les Marseillais ont bien tenté de forcer leur destin, mais c’est sans conteste devant le Borussia Mönchengladbach qu’ils ont laissé passer leur chance dans cette compétition. Le Vélodrome n’aura même pas pu apprécier l’abnégation de ses joueurs, gangréné par quelques excités venus au stade par pure provocation, sur fond de conflit arméno-kurdo-turc, voire israélo-palestinien. Un prétexte déplorable à la violence, qui aura coûté à l’enceinte du boulevard Michelet quelques sièges, et des exactions aux quatre coins du stade malgré le déploiement de quatre compagnies de CRS. Soit 300 hommes venus renforcer le dispositif mis en place par Guy Cazadamont, le directeur de la sécurité du club provençal. Un triste épilogue continental pour un OM qui tâchera de se consoler avec le championnat, et ces deux rendez-vous cruciaux à négocier ces prochains jours contre le Losc et l’OL. Toujours au Vélodrome.

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​OM-Fenerbahce : Victoire obligatoire !

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Faire le maximum

 

Pour l'OM et son effectif malingre, les matches s'enchaînent à grande vitesse et ce rendez-vous de C3 face aux Turcs (leaders du groupe C), tombe bien mal entre la défaite à Bordeaux dimanche (1-0) et la réception de Lille dimanche. Mais il faudra pourtant faire le maximum jeudi contre Fenerbahçe, sous peine de perdre tout espoir de qualification. En effet, en cas de défaite jeudi soir, Marseille serait d'ores et déjà éliminé.

Un nul, comme lors du spectaculaire match aller (2-2 en Turquie), ne condamnerait pas les joueurs d'Elie Baup, mais ils ne seraient alors plus maîtres de leur destin, sauf improbable défaite de Mönchengladbach ce jeudi contre les Chypriotes de Limassol. Or, les Provençaux seront privés jeudi de Gignac, Rémy et Valbuena! Le défenseur central Nkoulou (adducteurs) est également incertain. Baup pourra compter par contre sur le retour de Jordan Ayew, suspendu en Gironde, et de l'Anglais Barton.


Attention à l’attaque adverse !

 

Pour rappel, l’OM avait perdu 2-0 à Mönchengladbach le mois dernier avant de concéder le nul dans le temps additionnel (2-2) face aux Allemands il y a deux semaines. "On aurait pu être plus sereins et finalement il va falloir gagner à tout prix mais on est sereins", a affirmé le défenseur marseillais Rod Fanni sur le site officiel du club. "On les a joués chez eux, on avait fait de belles choses. Ils ont été surpris car ils ont l'habitude de faire le jeu à domicile mais on a réussi à faire le jeu là-bas. Ils vont se méfier de nous." Marseille pourra compter sur les frères ghanéens Jordan et André Ayew pour tenter de trouver le fond des cages turques. Mais la défense devra également être irréprochable puisque les attaquants de Fenerbahçe Moussa Sow et Dirk Kuyt ont totalisé 17 buts à eux deux cette saison.

"Fenerbahçe est une très bonne équipe. Une équipe joueuse. On s'attend à un match très difficile", a confié Mandanda. "Mais nous savons que nous sommes capable de les perturber, nous l'avons fait là-bas. Il est clair que les Turcs sont favoris suite aux très bons résultats qu'ils ont obtenus dans ce groupe. On sait ce que nous avons à faire."

​Europa League : L'OM va jouer à fond ​

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Après un début de saison en fanfare, l'Olympique de Marseille marque clairement le pas. Vainqueur d'une seule rencontre lors de ses huit derniers matches, le club phocéen reçoit un poids lourd en Ligue Europa, puisque Fenerbahçe se présentera au Stade Vélodrome jeudi soir. Et si l'OM avait totalement manqué son entame au match aller, il avait combattu pour revenir à égalité (2-2). Rod Fanni est convaincu que les Marseillais peuvent s'imposer lors de cette revanche à domicile.

« Il va falloir gagner à tout prix mais on est serein. On les a joués chez eux, on avait fait de belles choses. Ils ont été surpris car ils ont l’habitude de faire le jeu à domicile mais on a réussi à faire le jeu là-bas. Ils vont se méfier de nous. On est capable de faire beaucoup de bonnes choses. On ne doute pas de nos qualités, on sait de quoi on est capable et il faut le mettre en application (...) Ce n’est pas plus mal si lors du prochain match, on a une équipe joueuse en face. Il faudra être réaliste, efficace car en faisant le jeu, on s’exposera à des risques sur les contres », a confié le défenseur marseillais sur le site officiel du club. En cas de défaite, les chances de qualification de l'OM pour les seizièmes de finale de la compétition, s'amenuiseraient sérieusement.

​Bordeaux 1-0 OM : L'OM passe au travers

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Marseille avait l'occasion de prendre les commandes du championnat mais ce sont finalement les Girondins qui réalisent la belle affaire. A la faveur de sa victoire à domicile sur les Phocéens, dimanche soir, en clôture de la 13e journée de Ligue 1 (1-0), Bordeaux a signé un troisième succès consécutif lui permettant de se hisser seul à la deuxième place, à une longueur du leader lyonnais. Une unique réalisation de Gouffran (52e) aura suffi au bonheur d'un club au scapulaire venant encore de prouver qu'il allait bien falloir compter avec lui cette saison.

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"On essaye de faire le mieux possible." Sans faire beaucoup de bruit, Francis Gillot et Bordeaux se font leur petite place, dans le haut du classement de la Ligue 1. Dimanche, après le succès obtenu face à Marseille (1-0), les Girondins sont en effet deuxièmes, à deux longueurs du leader lyonnais, et un petit point devant le PSG et l’OM. "Ce n’était pas un grand match, mais je pense qu’on a été courageux. Notre victoire est méritée", estime Francis Gillot, au micro de Canal +. "On s’améliore au fur et à mesure des matches, et ce soir (dimanche, ndlr), on avait l’était d’esprit", confirme Yoan Gouffran.

Il fallait bien ça pour relever un match qui n’a jamais vraiment décollé, entre deux équipes qui se craignaient l’une et l’autre. Avec pas moins de 107 ballons perdus lors de la première période, les deux équipes n’étaient d’ailleurs pas loin d’atteindre des records. Il a fallu que Gillot décide de changer ses plans, pour donner un peu d’intérêt au match. Gêné par les deux lignes de quatre alignées par un Elie Baup bien décidé à asphyxier son adversaire, le coach a décidé de faire redescendre Plasil à la récupération à la pause, pour passer en 4-3-3. "Il fallait qu’on les gêne dans la profondeur", justifie Jussiê.


L'OM tire la langue

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Résultat, les Girondins ont donné un peu plus d’allant à leur jeu, jusqu’à ce centre du néo-international Benoît Trémoulinas, que Yoan Gouffran tacle parfaitement, au premier poteau (1-0, 52e). "Ce sont des choses qu’on travaille. Il me dit souvent de couper au premier poteau, et ça marche", sourit le buteur. "On pèche sur une petite erreur d’inattention. Sur ce genre de match, il faut savoir rester concentrer tout au long du match", peste de son côté Nicolas Nkoulou. Reste qu’au-delà de cette petite erreur, les Olympiens ont eu du mal à exister offensivement. "Ça n’a pas été facile, ils nous ont bien pressé pour nous empêcher de sortir", reconnaît le Camerounais.

Mais si Bordeaux a certes bien joué le coup défensivement, ce sont surtout les limites de l’effectif marseillais qui apparaissent désormais de plus en plus criantes. Sans attaquant de métier en l’absence de Rémy et Gignac, blessés et de Jordan Ayew, l’OM a souffert, à l’image d’André Ayew, numéro 9 d’un jour, qui n’aura qu’une occasion à se mettre sous la dent (40e). Plus inquiétant que cette pénurie a priori occasionnelle, il y a méforme persistante d’un Amalfitano, et surtout la sortie prématurée de Valbuena, touché aux côtes. Si on ajoute à cela l’expulsion en fin de rencontre de Lucas Mendes (90e+4), le vase semble plein… Elie Baup risque de se creuser la tête à l’heure où Fenerbahçe, Lille et Lyon sont les trois prochains adversaires de son équipe…

​Bordeaux - OM : S'imposer enfin à Bordeaux !​

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35 ans. Trente-cinq est le chiffre clé de l'affiche Bordeaux-Marseille qui clôturera ce dimanche la 13e journée de Ligue 1. Sur leur pelouse de Jacques Chaban-Delmas, les Marine et Blanc n'ont plus connu la défaite en championnat contre leur rival olympien depuis le 1er octobre 1977 (1-2). Entre deux formations du haut de tableau faisant partie du contingent français en Ligue Europa, la partie devrait être tendue et animée.

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Bordeaux et Marseille s'affrontent ce dimanche lors de la dernière rencontre de la 13e journée de Ligue 1 avec l'objectif de rester au contact des leaders parisiens (21 heures). Les deux formations tenteront de poursuivre ou de stopper, en fonction du camp dans lequel ils se trouvent, une série incroyable liée à ce classique du championnat de France. Le club au scapulaire ne s'est en effet plus incliné dans son antre de Jacques Chaban-Delmas depuis 1977 et une victoire olympienne (1-2). Une autre époque que les Bordelais, en grande forme lors de leurs dernières sorties nationales, ne veulent pas voir ressurgir.


Quid de l'organisation offensive de l'OM ?

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Marseille n'arrive plus à gagner. Les Olympiens viennent de vivre deux fois de suite la même mésaventure lors de leurs dernières rencontres disputées contre le Borussia M'Gladbach en Ligue Europa et contre Nice lors de la dernière levée de Ligue 1. Les partenaires de Steve Mandanda n'ont pas su conserver leur avance au score, se faisant rejoindre à chaque fois dans les derniers instants de la partie, pour un score final identique (2-2).

Et pourtant, ce n'est pas le secteur défensif qui risque de poser des problèmes à Elie Baup, qui fera son retour dans un club où il avait été champion en 1999 au détriment de ... Marseille, mais plutôt la ligne d'attaque. Il faut dire que la technicien à la casquette ne pourra pas utiliser ni Jordan Ayew suspendu, ni Loïc Rémy et André-Pierre Gignac blessés. Les Phocéens sont ainsi privés de leurs trois attaquants de métier, ce qui induira forcément une organisation inédite. André Ayew pourrait se retrouver en pointe laissant son couloir à Jérémy Morel, l'habituel latéral gauche qui grimperait d'un cran au milieu de terrain, le Brésilien Lucas Mendes le suppléant dans l'arrière garde défensive. A moins que le natif de Saint-Gaudens réserve une surprise en donnant du temps de jeu à l'un des jeunes du centre de formation, ou à la recrue fantomatique Florian Raspentino.

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Les joueurs n'ont pas ces problèmes en tête. Ils se rendront en Aquitaine avec l'envie de mettre fin à cette terrible période de disette, comme l'a confié Nicolas Nkoulou sur OM.net: "On n’a pratiquement jamais eu de chance face à cette bonne équipe parce qu’elle est vraiment en place. Mais, c’est un match de football, il faut essayer d’aller chercher cette victoire. C’est une équipe qui joue bien en contre, qui est assez regroupée. A nous de ne  vraiment pas leur laisser d’espaces et d’être assez intelligents". Un avis partagé sur la page officielle du club par Souleymane Diawara, titré avec le club du président Jean-Louis Triaud en 2009: "Quand j’étais à Bordeaux, je ne savais même pas que cela faisait aussi longtemps que l’OM n’avait pas gagné là-bas. Je ne suis pas certain que l’effectif bordelais soit au courant de cette statistique. Cela a plus d’importance à Marseille, ici, les gens sont plus superstitieux… Mais il va falloir mettre fin à cette série et j’espère que ce sera dimanche".

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​OM : Drogba tout proche ?

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La célèbre rumeur Didier Drogba à l'OM est de retour ! Oui encore une fois mais il semblerait ce coup ci que les choses soit beaucoup plus sérieuses...
Comme vous le savez la CAN débute fin Janvier et se termine 2 semaines plus tard, Didier Drogba y participera avec son équipe de la Cote d'Ivoire pour la dernière de sa carrière. Seul bémol pour lui la saison du championnat Chinois et terminée, et ne reprendra qu'en Mars, il lui faut donc un autre club (en Europe) pour s'entrainer et même pour jouer quelques matchs.

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L'OM ou Chelsea ?

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Et quand on sait que notre président Vincent Labrune était en Chine Mercredi, Jeudi et Vendredi (?) pour négocier avec de futurs " sponsors " on se doute que lorsqu'il a rencontré Drogba ils n'ont pas parlés du temps qu'il faisait en Chine... Le choix de l'Ivoirien est très clair, il veut jouer dans un club européen le plus rapidement possible pour être au top lors de la CAN. Ce sera donc ou l'OM qui cherche justement un renfort offensif, ou alors Chelsea qui s'est déjà positionné officiellement mais uniquement pour les entrainements.

L'entourage de Didier Drogba et son agent vont transmettre une dérogation pour pouvoir être prêté au près de la FIFA exceptionnellement.

OM : Un renfort cet hiver !

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​Avec la CAN qui se profile début 2013, l’Olympique de Marseille va perdre les deux frères Ayew, et si du côté du club phocéen on pense avoir retrouvé Loïc Rémy et André-Pierre Gignac, qui seront bien évidemment revenus de blessure, Elie Baup est conscient que son effectif est un poil trop juste. Alors ce vendredi, en conférence de presse, l’entraîneur de l’OM a reconnu qu’une signature pourrait intervenir lors du mercato hivernal, même si rien n’était encore décidé à ce jour. « Pour l'instant, je me concentre sur les échéances qui se présentent d’ici la fin de l’année. Mais effectivement, on réfléchit. C'est un sujet qui concerne tout le monde. De l'actionnaire au président en passant par le directeur sportif et moi-même. On se pose des questions. Il y aura peut-être une arrivée lors du mercato », a concédé le technicien marseillais, conscient que l’OM devait faire attention à ses finances et ne pouvait faire n’importe quoi à n’importe quel prix.

​OM : Apprendre à fermer boutique !

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Absent depuis le mois de mars après une rupture des ligaments croisés, Souleymane Diawara a fait son grand retour avec l'Olympique de Marseille en Ligue Europa. C'était face au Borussia Mönchengladbach, et si l'OM a fait match nul (2-2), le Sénégalais a pu de son côté disputer 82 minutes, et savourer. Mais il espère que son équipe aura retenu les leçons de ce match, et de celui face à Nice (2-2), où les Marseillais ont été à chaque fois rejoints en fin de partie.

« On va redoubler de vigilance. Contre Mönchengladbach, on a voulu marquer un troisième but, contre Nice, c’était pareil. Il suffisait de rester en place et de conserver le ballon. Cela nous a bien servi de leçon et ces erreurs ne se reproduiront plus. Parfois, il faut savoir fermer le jeu. On menait, il restait une poignée de minutes, le public aurait compris si on avait fermé le jeu. On veut toujours plus mais on aurait dû se contenter de ce que l’on avait, ce qui était déjà très bien puisque l’on aurait pris les trois points de la victoire », a confié Souleymane Diawara sur le site officiel du club phocéen. L'OM reste sur une seule victoire face à Ajaccio (0-2), durant laquelle le défenseur central était sur le banc, lors de ses sept dernières rencontres.

OM : Barton ne pourra pas jouer !

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La fin de sa longue suspension de neuf matches se profile, mais Joey Barton devra encore patienter une semaine avant de débuter en Ligue 1. Via Twitter, le milieu de terrain anglais de l’OM avait affirmé que sa qualification pour le match de Bordeaux, le week-end prochain, était envisageable. Cependant, Barton a oublié dans ses calculs le report du match entre Marseille et Lyon, et surtout la date de l’homologation de son contrat à l’OM intervenue après le match contre Rennes, et pas avant,  ce qui change la donne comme la Ligue de Football Professionnel l’a précisé dans la Provence. « En venant en France, il était suspendu pour les neuf prochains matches de compétitions nationales, sanction qui a débuté le lundi suivant la réunion de la commission de discipline. Barton est suspendu pour un nombre de matches et pas un match en particulier. Il est donc suspendu pour la rencontre à Bordeaux », a indiqué un représentant de la LFP

OM 2-2 Nice : Encore une fois...

Dimanche après-midi, en match décalé de la 12e journée de Ligue 1, l'Olympique de Marseille a une nouvelle fois lâché du lest en concédant le partage des points (2-2) face à l'OGC Nice. Par deux fois, les Ciel et Blanc ont mené au score mais ne sont pas parvenus à tenir la distance contre des Aiglons remontés et pugnaces qui n'ont jamais baissé les bras en Provence. Les Phocéens ont manqué trop d'occasions aux avant-postes, et ont peiné sur la concentration défensive.

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Auteur d’un carton plein en début de saison, six victoires en six matches, l’OM ne parvient plus à enchaîner les victoires en championnat. Après un passage à vide de trois matches face à Valenciennes (1-4), le PSG (2-2) et Troyes (0-1), les hommes d’Elie Baup avaient cependant réussi à enrayer cette spirale négative le week-end dernier à Ajaccio (2-0). Un succès qu’ils espéraient confirmer ce dimanche sur leur pelouse face à leur voisin niçois, à l’occasion de la 12e journée. Mais malgré une prestation de bonne facture, marquée par de nombreuses occasions, les Phocéens ont dû se contenter du nul (2-2). Comme jeudi en Ligue Europa face au Borussia Monchengladbach (2-2), le club provençal a été rejoint en toute fin de match et prouve une nouvelle fois ses limites du moment. En dépit de ses qualités, le groupe phocéen semble en effet trop limité quantitativement pour espérer rivaliser sur tous les tableaux, surtout lorsque des joueurs cadres tels qu’André-Pierre Gignac ou Souleymane Diawara, touché à l’échauffement alors qu’il revient tout juste de blessure, manquent à l’appel.


L'OM a eu les occasions...

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Le match avait pourtant parfaitement commencé pour les Marseillais, qui se montrent rapidement très incisifs. Benoît Cheyrou se trouve à deux reprises tout seul dans la surface, mais ses têtes manquent de précision (7e et 9e). Jordan Ayew trouve quant à lui le cadre d’un pointu du droit, mais c’est détourné par David Ospina (17e). La persévérance marseillaise finit toutefois par payer lorsque Kévin Gomis concède un penalty en taclant Morgan Amalfitano sur la gauche de la surface. Le gardien colombien détourne cependant la tentative de Valbuena (28e). Dans la foulée, le portier sud-américain est encore attentif pour s’interposer sur une tentative de lob d’Amalfitano (30e), mais l’OM finit par trouver l’ouverture. Sur un centre venu de la droite de Valbuena, André Ayew, seul au deuxième poteau, croise sa tête pour faire trembler les filets (38e). Très discrets jusque-là, les Aiglons réagissent sur coup franc. Steve Mandanda se couche bien pour dévier la tentative de Valentin Eysseric (42e).

Dominés outrageusement en première période, les Niçois reviennent des vestiaires avec de biens meilleures intentions. A la suite d’un corner du très précieux Eysseric, Dario Cvitanich a suivi et parvient à frapper du droit. Présent sur la ligne, André Ayew détourne in extremis, le ballon n’ayant semble-t-il pas entièrement franchi la ligne de but (48e). Ce n’est que partie remise pour l’attaquant argentin qui égalise presque dans la foulée en reprenant de la tête un coup franc excentré d’Eric Bauthéac (1-1, 50e). Les Niçois poursuivent leurs efforts, mais se font surprendre sur un contre. Après une bonne combinaison entre Morel et Valbuena, André Ayew frappe sur la barre. Le ballon rebondit sur Ospina et file vers le but, mais le dernier rempart niçois se détend pour éloigner le danger… directement dans les pieds de Valbuena qui frappe en force. Le Colombien est encore à la parade, mais le cuir a bien franchi la ligne (2-1, 66e).

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L’OM croit alors tenir un succès capital, mais c’était sans compter sur un ancien de la maison phocéenne, Fabrice Abriel. Sur un centre d’Alexy Bosetti, Camel Meriem manque sa reprise qui file au second poteau. L’ex-Marseillais est là pour reprendre en demi-volée et tromper Mandanda (2-2, 88e). Une fois encore l’OM craque en fin de match et laisse échapper trois points précieux qui auraient pu lui permettre de conserver à coup sûr la première place au côté de son rival parisien. De son côté, l’OGC Nice enchaîne un troisième match sans défaite (après ses victoires face à Lyon en Coupe de la Ligue et Nancy en championnat) et reste à distance de la zone rouge, à la 14e place.

​OM - Nice : Pas l'heure de la sieste !

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Ligue Europa oblige, l'Olympique de Marseille jouera à nouveau son match de championnat un dimanche, face à Nice, afin de bénéficier du temps nécessaire pour récupérer. Et comme le PSG, Lyon, Montpellier et Bordeaux ont aussi joué sur la scène européenne (ils joueront tous dimanche), il fallait bien que le club phocéen dispute la rencontre de 14 heures. Ce fut déjà le cas la semaine passée, où les Marseillais s'étaient imposés face à Ajaccio (0-2), après une première période soporifique. Il faut dire qu'habituellement à cette heure-là, les partenaires de Charles Kaboré font la sieste.

« De toute façon, tout le monde doit jouer à 14h. Ce qui change c’est de devoir manger à 11h et qu’il faut jouer à l’heure de la sieste. Il faut donc s’adapter mais on est des professionnels. On a perdu à Valenciennes (4-1) mais on a gagné à Ajaccio (0-2) en jouant à cette heure-là. L’heure n’est donc pas un problème mais c’est plutôt l’état d’esprit qui importe », a assuré le Burkinabé sur le site officiel du club. En général, ce type d'excuse est surtout mis en avant lorsque l'on perd. Réponse dimanche aux alentours de 16 heures.

OM 2-2 M'Gladbach : Frustrant !

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L'OM, trop court. Mal embarqués devant M'Gladbach après l'ouverture du score de Hanke (20e) lors de la 4e levée du groupe C de la Ligue Europa, les Olympiens ont finalement décroché un nul décevant (2-2) au Vélodrome malgré les buts de Barton (54e) et J. Ayew (67e). Dominateur pendant le second acte, Marseille a abandonné deux points sur une ultime réalisation d'Arango (90e+2). Du coup, le champion de France 2010 pointe à la 3e place de sa poule à 5 unités du Fener, tombeur de Limassol (2-0). Le Borussia compte lui le même nombre de points mais aussi une meilleure différence de buts particulière.

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Ce sont des genres de buts très difficiles à accepter, pour ne pas dire impossibles. On imagine alors aisément la frustration, la colère, ou le dégoût, peut-être les trois à la fois, ressentis pas des Marseillais qui avaient en plus réussi une véritable performance, celle de renverser la vapeur devant une formation allemande qui aurait pu l’emporter sans que l’on crie au hold-up. Le cadeau de Cheyrou et une égalisation dans le temps additionnel ont donc empêché l’OM, jeudi soir au Vélodrome, de prendre une option sur la qualification pour les 16e de finale de la Ligue Europa, handicapé par ce 2-2, malgré tout spectaculaire.

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Et si on n’avait pu craindre que l’association Diawara-Mendes, une première à l’occasion de la 4e journée de la phase de poules, ne donne pas toutes les garanties dans l'axe de la défnse, en raison notamment du retour à la compétition du Sénégalais après plus de six mois sans jouer et la mise au repos de Nkoulou, on n’imaginait pas que Cheyrou allait commettre une telle bévue. Habituellement posé et appliqué dans son jeu de passes, l’ex-Auxerrois cherchait justement une relance propre dans la surface alors qu’un long dégagement s’imposait, menacé qu’il était par Arango. Ce dernier contrait le cuir et servait en retrait Hanke qui n’avait aucun mal à battre de près Mandanda (0-1, 20e).
Le petit chef d'oeuvre de Jordan

Bien que cruel, ce but n’était pas immérité au vu de l’état d’esprit offensif affiché par les Allemands depuis le début de la rencontre. La défense olympienne s’était par exemple trouvée aux abois à la 13e minute, sauvée par un Mendes vigilant. La physionomie de la première période aurait été toutefois sensiblement différente si Wendt n’avait pas, avec beaucoup de réussite, détourné le ballon de Rémy sur la transversale (16e). Et malgré une vive réaction après l’ouverture du score, symbolisée par plusieurs situations intéressantes dans la surface adverse, les hommes de Baup ne se procuraient pas d’occasions franches, dignes de ce nom, au contraire de Hanke, tout près du doublé (39e). Menés à la pause, les Marseillais se trouvaient également sous la menace des décisions arbitrales avec trois avertissements récoltés par Amalfitano (22e), Diawara (30e) et Rémy (31e).

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Les mauvaises langues auraient pu dire « Et Barton ? ». Eh bien non, le milieu anglais s’était plutôt distingué par un jeu sans fioriture, se souciant de trouver ses partenaires du mieux possible. Si l’on oublie sa réputation de joueur agressif, pas toujours dans le bon sens du terme, on remarque une technique loin d’être médiocre. La preuve sur ce corner direct qui trompa Ter Stegen (1-1, 55e). Egaliser rapidement, voilà ce qu’espéraient les supporters olympiens. Fallait-il encore continuer de bousculer une formation du Borussia "solide en défense et dangereuse en contres", comme le rappelait si justement Baup à la pause (sur beIN SPORT). Solide, oui, mais l’arrière garde de Mönchengladbach était impuissante sur la percussion de Jordan Ayew, côté gauche, conclue par une frappe puissante du pied droit du frère d’André (2-1, 67e).

Dans la foulée, Amalfitano laissait sa place à Valbuena dans une rencontre qui était loin d’avoir livré son verdict malgré l’ascendant psychologique pris par l’OM. Les Allemands mettaient toujours un maximum d’intensité dans leurs attaques, heureusement pour les Marseillais avec parfois de la maladresse comme ce trois contre un mal négocié par (77e) ou cet incroyable raté de Mlapa (81e). Le Borussia pouvait aussi s’estimer chanceux de ne pas encaisser un troisième but qui aurait mis très probablement fin à leurs espoirs, la faute à des mauvais choix des Provençaux en contre-attaques. La défense olympienne, elle, eut le malheur de se relâcher une dernière fois, au plus mauvais moment. Arango s’emmenait le cuir de la poitrine avant de croiser parfaitement son tir du gauche (2-2, 93e).

C3 : OM - Monchengladbach : S'imposer !

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Elie Baup fait comme il peut. Avec les moyens du bord. L’entraîneur de l’OM sait qu'un large turnover, ce jeudi en Ligue Europa contre Mönchengladbach, ferait un grand bien à son équipe, avant un marathon de 12 matches en six semaines et demie. Simplement, l’effectif marseillais est bien trop réduit et peu de crédibilité peut être donnée aux remplaçants possibles. Par exemple, contre Ajaccio (victoire 2-0), dimanche, le banc accueillait Souleymane Diawara, Jordan Ayew, Florian Raspentino, Billel Omrani, Pape Mbow, Rafidine Abdullah et Gennaro Bracigliano. Si le défenseur central sénégalais va faire son grand retour et que l’attaquant ghanéen pourrait relayer Loïc Remy après son but en Corse, la recrue de Nantes ainsi que les 3 autres joueurs formés au club n’ont pas encore le niveau.

En abordant la compétition européenne avec le maximum de sérieux, Baup ne peut ainsi pas se passer de son maître à jouer Mathieu Valbuena. Mais il peut quand même faire souffler quelques titulaires. En défense, Nicolas Nkoulou devrait enfin reprendre haleine. Rod Fanni retrouvant sa place après sa suspension en Ligue 1, Lucas Mendes prendrait alors le poste de Jérémy Morel sur la gauche. Au milieu, Joey Barton a permis à Benoît Cheyrou de garder un peu de jus en cet automne éprouvant, comme à la Stadion im Borussia-Park. C’est Charles Kaboré qui pourrait être envoyé sur le banc, histoire de mettre un terme à une série de matches très mauvais de sa part. Enfin, dans le secteur offensif, une incertitude entoure la participation d’André Ayew. Au match aller, son petit frère avait été catastrophique en position d’ailier gauche.


S’il n’est pas premier avant la 4e journée de cette poule C, le co-leader de Ligue 1 est pourtant en bonne posture. L’agencement de ce mini-championnat voit en effet le représentant tricolore recevoir les deux concurrents aux 16e de finale, le Brrussia puis le Fenerbahçe, leader avec 3 unités supplémentaires, avant de se déplacer chez les faibles Chypriotes de Limassol. "Nous voulons bien figurer sur la scène européenne. C’est important pour le club d’être présent à ce niveau, que ce soit en Ligue des Champions ou en Ligue Europa comme cette année. Nous sommes très motivés", a expliqué le capitaine Steve Mandanda, rapporte le site du club, avant de préciser: "C’est une équipe composée de joueurs costauds et grands qui se montrent dangereux sur les coups de pied offensifs". Les hommes d’Elie Baup savent comment inquiéter les 4e de la Bundesliga 2011-2012, puisqu’ils avaient dominé les 20 premières minutes de l’autre côté du Rhin. Il serait bête de se compliquer la tâche et de devoir jouer un match décisif de l'autre côté de la Méditerranée par exemple, début décembre.

OM : Mendes a marqué des points !

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Arrivé sur la pointe des pieds avec en plus une blessure qui l’a rendu indisponible le premier mois, Lucas Mendes effectue des premières apparitions plutôt convaincantes sous le maillot marseillais. Son jeu de tête, ses relances propres et son âpreté dans les duels font du Brésilien un renfort intéressant pour Elie Baup, que ce soit dans l’axe ou sur le côté gauche de la défense. A Ajaccio, Mendes s’est une nouvelle fois montré solide, et même Nicolas N’Koulou, qui a partagé cette charnière avec Stéphane Mbia, Souleymane Diawara, Charles Kaboré ou Rod Fanni ces derniers mois, a été agréablement surpris.


« Je tiens à féliciter Lucas pour sa prestation. C'est un bon joueur, un mec intelligent, assez concentré et à l'écoute. On a bien communiqué car il comprend bien le français », a confié l’international camerounais à propos de son coéquipier, qui pourrait clairement amener à faire réfléchir Elie Baup lorsque Rod Fanni et Souleymane Diawara seront à nouveau disponibles.

​Mercato : Chelsea sur Rémy ?

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Chelsea a beau avoir un richissime président, le champion d'Europe en titre ne fera pas n'importe quoi au mercato. Tandis que Fernando Torres semble toujours bénéficier de la confiance de Roman Abramovich, du côté du staff des Blues on veut quand même s'offrir un attaquant supplémentaire lors du mercato. Et c'est dans ce cadre que la piste menant à Falcao a été ouverte. Le Colombien, auteur d'un début de saison exceptionnel avec l'Atlético Madrid, a cependant un prix qui dépasse désormais les 50ME et du côté de Chelsea on trouve cela totalement exagéré. Résultat, d'autres joueurs sont suivis de près et, selon le Daily Mirror, Loïc Rémy serait la piste numéro 1 du club londonien. Déjà dans le collimateur de plusieurs clubs anglais la saison passée, et malgré un début d'exercice compliqué (0 tir cadré en Ligue 1), Rémy intéresse toujours Chelsea qui sait que l'attaquant français de l'OM a un prix désormais nettement plus bas que les 20ME qu'espéraient il y a encore quelques mois les responsables marseillais. Mais Chelsea a également un autre buteur dans sa short list en la personne de Jackson Martinez, l'attaquant colombien du FC Porto.

Ajaccio 0-2 OM : L'OM retrouve des couleurs !

 

Attendu au tournant en Corse, l'Olympique de Marseille s'est bien repris ! Après trois revers consécutifs toutes compétitions confondues, les Olympiens ont en effet disposé de l'AC Ajaccio (0-2) pour reprendre au classement le PSG, dominé samedi par Saint-Etienne au Parc des Princes (1-2).Avant de retrouver les Allemands de M'Gladbach à domicile jeudi prochain en Ligue Europa, les frères Ayew, d'abord André (55e) puis Jordan (88e), ont tous les deux marqué sur la pelouse de François-Coty pour offrir la victoire aux leurs. De bon augure pour la suite...

 

Un mois après, l’OM gagne à nouveau. Privés de succès depuis le 4 octobre et une démonstration face à la modeste formation de l’AEL Limassol (5-1) en Ligue Europa, les joueurs d’Elie Baup ont profité de leur déplacement dominical en Corse et cette sortie au Stade François-Coty d’Ajaccio pour retrouver la trace de la victoire, perdue lors des quatre derniers matches disputés par le club phocéen. Trois points bienvenus, alors que l’OM restait sur trois revers de rang toutes compétitions, puisqu’ils permettent aux champions de France 2010 de se hisser à la hauteur du PSG en tête du classement, avec un match en moins au compteur.

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L’opération comptable est évidemment bonne et l’histoire ne retiendra que la victoire. Mais pas sûr pour autant qu’Elie Baup ne se satisfasse pleinement de la copie rendue par ses joueurs, amorphes en première période avant de se montrer plus tranchants après le repos. Pas étonnant dans ces conditions que les deux buts du match aient été marqués lors des quarante-cinq dernières minutes, quand l’OM a retrouvé du liant en même temps que son collectif, aux abonnés absents au cours d’un premier acte loin d’être spectaculaire, Ochoa captant facilement une frappe aux 20 mètres de Cheyrou (17e) et Mandanda s’employant pour repousser le centre-tir de Mutu (33e).

 

Les frères Ayew au rendez-vous

 

La forteresse Coty, imprenable depuis le coup d’envoi de cet exercice 2012-2013, est finalement tombée après la pause. Les visiteurs garderont ainsi un bon souvenir de cette tunique noire et rose, visant à lutter contre le cancer du sein, étrennée pour l’occasion. Et surtout les frères Ayew, grands artisans du succès marseillais. Le grand frère, André, incertain pour ce rendez-vous mais finalement titulaire, a d’abord montré la voie en obligeant Memo Ochoa à aller chercher le ballon au fond de ses filets pour la première fois de la saison à domicile d’une tête aux six mètres (0-1, 55e). Jordan Ayew, entré à la place de Loïc Rémy à l’heure de jeu (66e), a pris le relai pour sceller la victoire phocéenne d’un bel enchaînement dans la surface conclu par une frappe à ras de terre croisée du pied droit (0-2, 87e).

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Et l’OM, bougé mais finalement rarement inquiété si ce n’est sur ce coup franc de Mutu repoussé par Mandanda sur sa ligne (59e), d’obtenir l’essentiel, résumé par le remuant Mathieu Valbuena à l’issue de la rencontre sur BeIn Sport: "Il fallait stopper les défaites". L’international français, passeur décisif sur le deuxième but des siens, n’a ensuite pas boudé le plaisir né d’une réconciliation avec la victoire: "Cela passait par un état d'esprit irréprochable. Ce n'est jamais évident de s'imposer ici. On n'a pas fait une bonne première mi-temps. En deuxième, ce fut un tout autre OM et on a été récompensés. La décision est venue sur les côtés, les rentrants ont été bons. C'est bien, tout le monde est concerné. Le principal, c'était de rejoindre le PSG. C'est bon pour le moral."

​Ajaccio - OM : Se remettre à gagner !

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Défaits en Coupe de la Ligue un peu plus tôt dans la semaine contre le Paris Saint-Germain, l'Olympique de Marseille a l'occasion de restaurer un peu son capital confiance ce dimanche. Les joueurs d'Elie Baup se déplacent à Ajaccio en début d'après-midi (14 heures), dans le cadre de la 11e journée de Ligue 1, avec l'ambition de rester à distance raisonnable du leader parisien.

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Une défaite ça va, trois bonjour les dégâts ? Comment ne pas s’enquérir de la santé de l’OM, alors que les joueurs d’Elie Baup viennent d’enchaîner trois revers consécutifs, à Troyes (1-0, 9e journée de Ligue 1), Mönchengladbach (2-0, Ligue Europa) et Paris mercredi soir (2-0, Coupe de la Ligue). "Nous avons perdu, c’est vrai, mais dans des compétitions différentes. Nous sommes toujours deuxièmes du championnat avec un match en retard (contre Lyon, reporté dimanche pour vents violents, ndlr) et en course en Coupe d’Europe", insistait Franck Passi, jeudi soir sur les ondes de RMC. Sous cet angle, l’entraîneur adjoint olympien n’a pas tort, soulignant également que le moral des troupes n’était pas atteint. Au contraire.

L’ex-milieu du TFC et de l’OM s’appuyait sur l’état d’esprit solidaire et combatif du groupe, encore intact au Parc des Princes, malgré le fait d’être mené 2-0 par le PSG et réduit injustement à 10 après une demi-heure de jeu. En revanche, les Marseillais n'ont plus marqué depuis le 7 octobre, justement contre les joueurs de la capitale (2-2, 8e j. de L1). Ce soir-là au Vélodrome, André-Pierre Gignac avait répondu au doublé d’Ibrahimovic. Son absence actuelle, après une fracture au pied contractée à Troyes, coïncide avec cette apathie offensive. Et ce n’est évidemment pas un hasard alors que Loïc Rémy continue de traverser une période de creux, ne pouvant suppléer Gignac (encore absent un mois), le meilleur attaquant de l’OM depuis le début de la saison avec ses 8 buts en 15 matches toutes compétitions confondues. L'ex-Lyonnais sera titulaire dimanche à Ajaccio avec l’espoir de débloquer enfin son compteur en Ligue 1, ce qui constituera probablement un déclic. Car on a bien l’impression que l'international français souffre d’un problème mental, pas physique.

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André Ayew, lui, est sorti en boitillant du Parc des Princes. Si le service médical du club provençal n’a pas révélé de fracture au pied, le Ghanéen est victime de "contusions et d'une entorse du médio-pied". Le fils d’Abedi Pelé risque de manquer à l’appel sur l’île de Beauté. Pour Rod Fanni, c’est une certitude, puisqu'il est suspendu après le rouge reçu direct contre le PSG. Elie Baup n’avait vraiment pas besoin de ces difficultés supplémentaires... Et si l’on y rajoute un Steve Mandanda plus aussi décisif qu’il y a encore quelques semaines, un Amalfitano en rodage et une certaine fatigue dans les organismes (17 matches disputés depuis trois mois), les trois points que Marseille entend ramener de Corse ne pourraient se comparer à une formalité. La tendance serait même à envisager, chez les plus pessimistes, une nouvelle déconvenue.

Ajaccio : Terre maudite pour l'OM ?

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Dimanche, à l'occasion de la 11e journée de Ligue 1, l'OM se déplace à Ajaccio sur le terrain de l'ACA. Le club marseillais reste sur trois défaites consécutives au stade François-Coty. En 2004 (0-2), 2006 (1-3) et 2012 (0-1), l'OM s'est incliné face aux Corses. La dernière victoire marseillaise remonte à août 2003 (1-0). Depuis 1967, sur onze déplacements à Ajaccio en première division, l'OM a subi quatre défaites, ramené trois nuls et remporté quatre succès.

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